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Les enfants des survivants de génocide peuvent conserver le traumatisme dans leur ADN
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- Publication : 17 Février 2017
Delena Hoang, à New York, le 26 octobre 2015. Sa mère a été défigurée par l’agent orange et son père était un soldat de l’armée sud-vietnamienne qui combattait contre les Khmers rouges. (Samira Bouaou / Epoch Times)
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Delena Hoang
Dans la maison d’enfance de Delena Hoang, dans le Bronx, le congélateur était toujours sur le point de craquer. « Ma mère achète constamment la nourriture. Le frigo est déjà plein, mais elle en achète encore et encore », a confié Delena Hoang. « Elle craint de ne pas en avoir assez. »
La mère de Delena Hoang a été déformée par l’agent orange au Vietnam. Comme la guerre et la pauvreté habitent toujours son esprit, son regard se perd souvent dans l’horizon, empreint d’une expression d’inquiétude.
« Les gens disent que je suis comme ma mère », continue Delena Hoang. « Je n’arrive pas à gérer le stress. Mon cœur commence à battre. J’ai des troubles anxieux. Il m’est difficile de communiquer avec les gens. »
« J’ai des soucis pour moi-même. Comment ne pas le transmettre à la prochaine génération ? », se questionne-t-elle. Quand elle a du temps libre, Delena Hoang rencontre d’autres jeunes d’Asie du Sud-Est dans un modeste bureau au sous-sol d’un immeuble dans le Bronx. C’est le bureau de Mékong, une ONG sans but lucratif qui milite pour les intérêts des Asiatiques du Sud-Est à New York.
Les jeunes d’Asie du Sud-Est s’y réunissent pour organiser leurs activités et partager leurs histoires. Ils discutent des sujets qui varient de la guerre civile cambodgienne à la déportation aux États-Unis de réfugiés asiatiques. Leurs conversations aboutissent souvent au sujet de la guérison et du traumatisme intergénérationnel.
« Le traumatisme intergénérationnel nous a guidés depuis le début », souligne Chhaya Chhoum, fondatrice de Mékong qui a passé les sept premières années de sa vie dans un camp de réfugiés cambodgiens. « Ne pas le reconnaître serait une grave erreur. »
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EPOCH TIMES États-Unis / Amérique latine
Amelia Pang - Epco Times
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